Être indépendant ne signifie pas être isolé. Pour collaborer avec d'autres professionnels, profiter de l'émulation et de la dynamique d'un réseau, j'ai adhéré au cluster des industries culturelles et créatives. Je vous explique pourquoi.
Je n'ai pas l'habitude de me laisser aller à la nostalgie. Quand une page se tourne dans mon histoire ou dans mon parcours, j'engrange la richesse que m'a apportée l'expérience et forte de cette richesse, je me tourne avec gourmandise vers l'aventure suivante.
La page que je laisse derrière moi, en cet automne 2020, c'est la très belle aventure d'Epicentre Factory, ce tiers-lieu dédié au coworking, à l'économie collaborative, à la fabrique du territoire (en l'occurrence clermontois) sous la bannière de nos valeurs de confiance, de bienveillance, de solidarité et de convivialité. J'ai vécu cette aventure de bout en bout, engagée au cœur du projet depuis ses débuts et jusqu'à sa fin, ayant été sa dernière présidente. Sept années, un cycle de vie honorable, dans lequel mon activité professionnelle s'est (re)construite. La plume agile doit beaucoup à ce projet et cet environnement, qui m'ont permis d'oser me lancer dans le free-lancing, de trouver le soutien nécessaire, mon style, mon agilité professionnelle, mon réseau, même mes premiers clients (et beaucoup d'autres ensuite), des collaborations enrichissantes. Pour résumer, un bel épanouissement professionnel.
J'avais donc besoin d'un nouveau réseau pour relever de nouveaux défis et continuer à m'entourer professionnellement. Très naturellement, je me tourne vers le Damier, cluster des industries culturelles et créatives en Auvergne.
Pourquoi naturellement ? Je connais bien cette association d'entreprises qui a été proche d'Epicentre géographiquement, culturellement et structurellement. J'apprécie sa capacité à se renouveler continuellement, à diffuser les valeurs collaboratives, à trouver sans cesse de nouvelles dynamiques. Je me sens à ma place dans cette filière qui inclut la communication et la culture, autant dire qu'elle incarne le lien entre les différents métiers que j'ai successivement exercés.
Je m'y sens d'autant plus à ma place que j'y retrouve de nombreuses structures avec lesquelles j'ai déjà eu le plaisir de collaborer : Overscan, Laëtitia Chaucesse, Fanny Reynaud, Kube, Loca-Web, Scopika, l'Université Clermont Auvergne…
Et je me réjouis par avance des nouvelles idées, points de vue, méthodes de travail, innovations ou problématiques que ce réseau va apporter à mes pratiques professionnelles.
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