Je me suis récemment pliée à un exercice que j'impose généralement à mes clients lors de notre première rencontre : parler de tout ce qu'on met dans son métier, dans son projet, dans son entreprise. Le sens que l'on y apporte, d'où ça nous vient, quelles convictions nous poussent, quel rapport au monde et aux autres cela implique, à qui on s'adresse, quelles limites et quelle éthique on s'impose...
Pour une fois, ce n'était pas moi qui posais ces questions, mais Valérie Buisson, préparatrice mentale de métier, mais curieuse de nature, qui anime un inspirant podcast joliment intitulé « L'Émerveilles », et qui a eu la curiosité - donc - de me consacrer un épisode.
Si je l'évoque ici, c'est d'une part pour le cas où vous souhaiteriez vérifier, avant de me solliciter pour une prestation, que vous êtes en phase avec ma conception de mon métier. Et pourquoi pas, comme Valérie, vous inspirer de mon regard souvent décalé et de ma modeste expérience de vie et de scribe. Cette heure d'exercice oral est en tout cela complémentaire avec ce que je révèle de moi ici.
Exprimer le sens de ce qu'on fait
Je l'évoque aussi pour aborder un point très important de ma méthodologie : ce moment de prise de contact où je pousse souvent assez loin mon « interrogatoire » afin de mieux comprendre les tenants et les aboutissants du projet, de me mettre presque littéralement dans la tête de mon client et d'être en mesure de retransmettre à l'écrit son enthousiasme ou ses convictions.
C'est essentiel pour moi.
Pour mes interlocuteurs, cela peut parfois être légèrement déstabilisant et en même temps très salutaire : un moment de prise de recul et d'introspection où ils prennent le temps de se replonger dans le chemin qu'ils ont fait et dans les origines de ce qui les motive. Autrement dit, de formuler le sens qu'ils donnent à leur entreprise.
C'est aussi, bien souvent, le point de départ indispensable d'une collaboration que je regarde davantage comme un partenariat que comme une prestation.
Cela vous tente ? Prenez contact !
